Âgé de 47 ans, David habite en Bretagne. Passionné de musique, il est intermittent du spectacle dans l’audiovisuel. Toutes les nuits, David s’entraîne à « projeter sa conscience », en restant immobile jusqu’aux portes du rêve.
Avant de découvrir la sortie hors du corps, tu t’es initié à la pratique du rêve lucide.
Oui, j’ai toujours fait énormément de rêves avec une très bonne capacité de mémorisation. Vers l’âge de 12 ans, j’ai commencé à m’intéresser à la vie après la mort. J’ai découvert le livre de Raymond Moody, La vie après la vie : cela m’a beaucoup marqué. Avec l’adolescence, je me suis posé pas mal de questions existentielles. Un jour, je suis tombé sur le livre de Carlos Castaneda sur les rêves lucides (L’Herbe du diable et la petite fumée). Je trouvais ce livre passionnant et je voulais le mettre en pratique. Pour déclencher un rêve lucide, Castaneda conseillait une technique basée sur des tests de réalité avec l’observation des mains. Cela a super bien marché pour moi : en fin de nuit, je faisais beaucoup de rêves lucides. Vers l’âge de dix-sept ans, mes rêves lucides ont commencé à me mettre mal à l’aise. De plus en plus, je distinguais une présence dans mes rêves qui n’était pas agréable, quelque chose de malsain. J’ai commencé à vraiment flipper quand je l’ai ressenti dans ma vie de tous les jours. À certains moments, je percevais une présence et cela me faisait vraiment peur. Je pense que je n’étais pas assez préparé pour ce type d’expérience, pas assez mûr, pas assez stable. Je n’avais pas assez les pieds sur terre.
Quand t’es-tu intéressé la sortie hors du corps ?
Quand j’ai arrêté les rêves lucides. À l’époque je dissociais la sortie hors du corps du rêve lucide. J’ai commencé à lire des livres sur les voyages astraux, comme ceux d’Anne Givaudan. Je trouvais ça « incroyable » que des gens puissent voyager dans d’autres mondes et rencontrer des guides. J’ai commencé à m’entraîner, pendant la sieste. J’essayais de rester immobile le plus longtemps possible pour voir ce qui se passe. Souvent, un phénomène se mettait en place : des battements de paupières très rapides et une sorte de basculement intérieur. Mon corps oscillait sur un axe vertical, de gauche à droite, dans un mouvement de plus en plus rapide. À partir d’un certain moment, je sentais comme une aspiration au niveau des yeux, comme si on me tirait vers le haut. À chaque fois, j’avais peur et l’expérience s’arrêtait, mon cœur battait trop vite. Puis la vie « normale » a repris son cours, j’ai fini mes études, commencé à travailler, fondé une famille…
Tes expériences ont repris 25 années plus tard…
En 2017, j’ai fait un rêve étrange, bien plus nette qu’un rêve ordinaire. Dans ce rêve très réaliste, deux jeunes personnes faisaient un point sur ma vie actuelle. Ils me donnaient des conseils et me disaient que ma vie allait changer, que j’allais vivre une période difficile. Je n’y croyais pas trop. Pourtant, cela s’est produit deux années plus tard. J’ai vécu une année particulièrement dure avec une grande crise existentielle. Je me sentais vide. J’étais dans une spirale sombre. J’ai perdu pied. À cette période, je faisais de grosses insomnies. Dans mon lit, je tournais à gauche et à droite sans parvenir à trouver le sommeil. Tout cela m’énervait. Alors un jour, j’ai pensé : « au lieu de bouger dans tous les sens, je vais rester immobile jusqu’à ce que je m’endorme ». Pendant plusieurs mois, j’ai pris l’habitude de rester immobile dans mon lit. Je me suis rendu compte qu’après un certain temps, mon corps entrait dans un état de stase très agréable : je me sentais extrêmement bien. J’avais enfin trouvé une belle façon de me calmer pour m’endormir.
L’expérience aurait pu s’arrêter là, mais en mai 2019, ma grand-mère décédée est apparue dans un rêve. La voir m’a fait un choc, ce qui a déclenché un rêve lucide. Trois nuits de suite, ma grand-mère est apparue. À chaque fois, « bingo », je devenais lucide. J’ai donc poursuivi mes exercices d’immobilité… Peu à peu, j’ai pris conscience que je pouvais utiliser cette méthode pour entrer consciemment dans un rêve lucide. Pour cela, je restais immobile environ une heure et demie afin de générer un état de stase. Très vite, j’ai eu des hallucinations, puis je me suis mis à basculer consciemment dans un rêve (N.D.L.R. la méthode WILD).
Quand as-tu commencé à faire des sorties hors du corps ?
Assez rapidement. Lors de ces états de stase, quand j’étais à la porte de l’endormissement, j’ai remarqué qu’un état vibratoire se mettait parfois en place. Mon corps se mettait à vibrer, j’entendais des sons extrêmement stridents. Cela m’était déjà arrivé une fois à l’âge de 22 ans : une nuit, j’étais dans mon lit et tout s’était mis à vibrer. J’ai cru qu’il y avait un tremblement de terre, que l’immeuble allait me tomber sur la tête. Le lendemain, j’ai vérifié dans la presse, il n’y avait pas eu de séisme. En 2019, j’ai compris qu’en laissant cet état s’amplifier, je vivais ensuite une expérience très particulière : j’avais la sensation que je glissais hors de mon corps : c’était clair et net. C’est comme si je m’échappais par un trou, comme un tissu qui sort d’une enveloppe. Ensuite, je flottais, je me déplaçais aussi maladroitement.
Dans les premières expériences de « glissement », c’était plutôt sombre : je ne voyais pas grand-chose. J’avais du mal à bouger ou alors je dérivais. Je ne contrôlais pas vraiment. Je sentais aussi des entités autour de moi : quatre ou cinq personnes qui m’apparaissaient de manière assez distincte, sous la forme d’un halo lumineux blanc. Je sentais que ces personnes m’extrayaient de mon corps physique par les pieds. Un jour, après qu’une entité m’ait aidée à sortir, je me suis posé ces questions : « est-ce que tout cela est vrai ? Si je suis hors de mon corps physique, comment suis-je dans cet état ? Ai-je aussi un corps ? ». À cet instant, une entité m’a chatouillé la plante des pieds… pour me signifier que j’avais bien des pieds. Cela m’a fait rire. J’ai entendu une autre entité s’exclamer : « Calme-toi, tu vas le réveiller en le chatouillant comme ça ! ». Ce n’était pas vraiment du langage parlé, c’était des informations que je captais, une sorte de package au-delà de mots, que je pouvais dérouler ensuite. J’ai expérimenté un certain temps, puis j’ai fait des recherches sur internet. J’ai réalisé que d’autres personnes vivaient les mêmes expériences que moi. D’ailleurs, ma méthode existait déjà : on l’appelle le Wake Back To Bed. Je me suis rendu compte que je n’étais pas seul.
Depuis, tu t’entraînes toutes les nuits à maîtriser le phénomène. D’où te vient ta motivation ?
Le contenu même de mes expériences m’importe peu. C’est l’état (le ressenti intérieur) dans lequel je suis que j’aime reproduire. Pendant ces expériences, je suis dans un état de liberté, j’ai davantage de capacités et je me sens extrêmement bien. Quand je m’exerce, j’essaie de ressentir tout ce qui se passe : de quelle manière je me projette, comment cela fonctionne, comment cela s’articule. J’aime me pencher sur les mécanismes qui me permettent de déclencher ces phénomènes. Une facette de ma personnalité aime décortiquer les choses. À force de travailler « le protocole », j’ai compris qu’il y a des principes de base, une trame à suivre, comme une recette qui permet de faire une projection de conscience. Il faut suivre certaines règles pour se mettre dans un certain état. C’est compliqué, car le mental fait tout pour nous court-circuiter. Il y a une sorte d’instinct de survie qui fait que le mental lutte, il ne veut pas vivre ce type d’expérience. Pour moi, la clé d’une projection de conscience est de relâcher le mental tout en oubliant les perceptions physiques. C’est ce qui permet à la conscience de se détacher de ce qu’elle croit être la majorité du temps.
Comment fais-tu la différence entre une sortie hors du corps et un rêve lucide ?
Pour moi, un rêve lucide est une sorte de bulle dans laquelle se trouve ma conscience : une bulle de projections. Cette bulle me propose un scénario avec certaines personnes et un cadre précis : c’est un peu clos, quelque chose de limité. Je considère que je fais une sortie hors du corps lorsque je ressens un état vibratoire et que je « glisse » hors de mon corps : pour moi, je sors, c’est sûr et certain. C’est si réaliste que j’ai l’impression que je bouge avec mon corps physique. La plupart du temps, je suis dans mon environnement proche, dans ma chambre. Mais en SHC, je suis souvent ralenti, freiné, j’ai parfois l’impression d’être complètement bourré. Ce n’est pas très agréable. Souvent, sans le vouloir, je bascule dans un rêve lucide. Peut-être, car cela m’éclate plus…
Je trouve que la frontière entre la SHC et le rêve lucide est assez floue. Des fois, je ne sais pas si je suis encore en sortie hors du corps ou si j’ai basculé dans un rêve. En fait, je pense qu’il y a une palette d’expériences entre les deux. Je ne comprends pas tout. C’est peut-être vain de faire une hiérarchisation. Personnellement, j’ai cessé de vouloir catégoriser, cela alimente trop mon ego, et c’est improductif. Pour parvenir à me projeter, mon mental doit se mettre en veille.
Récemment, tu as utilisé une montre connectée pour analyser tes données biologiques lors d’une projection (CF. plus bas)
Oui, mon fils a reçu une montre connectée pour Noël, alors j’ai voulu faire un test. Je l’ai porté pendant mes expérimentations. J’ai noté des pics au moment de l’état vibratoire (avec une augmentation des battements cardiaques). C’est intéressant, mais ça n’a pas une valeur scientifique très poussée. Des expériences plus rigoureuses ont été faites avec Nicolas Fraisse.
As-tu obtenu des vérifications que tu sortais de ton corps ?
C’est compliqué de répondre. Je me suis rapidement rendu compte que je pouvais difficilement appréhender ce qui était vrai ou non, ce que je projetais ou non. Du coup, je reste toujours très distant et sceptique avec ce que je perçois. Je me sens incapable de faire le tri. En revanche, j’aime me pencher sur les informations que j’obtiens. Je me rends compte qu’en projection de conscience, j’accède à une sorte de champ d’informations. Je ne sais pas toujours pourquoi je vois telle ou telle chose ni ce que je suis censé en faire. Est-ce mon inconscient ou un champ d’informations extérieur à moi ? Je ne sais pas. On pourrait prendre cela pour des hallucinations sans aucun sens, mais malgré tout il y a quelque chose de très intéressant, car au final, je pense que nous sommes davantage que ce que nous pensons être. Dans cet état, je sais des choses que je ne sais pas à l’état de veille, j’en ai eu plusieurs fois la preuve. Ce champ d’informations est plus vaste que celui de ma conscience ordinaire. On pourrait dire que je suis dans un état plus large et que j’ai accès à une mémoire plus grande. Si je pose des questions, je peux recevoir des réponses. Parfois, elles arrivent sous la forme d’images, d’énigmes ou de symboles. Cela peut concerner d’autres personnes. Certains faits sont vraiment troublants ! Cela dit, certains souvenirs s’effacent quand je reviens d’une projection. Je perds la mémoire de certaines choses. Cela m’étonne toujours : comment est-ce possible ? En une seconde, certaines informations disparaissent de ma conscience comme si mon cerveau ne pouvait plus les contenir. Je pense aussi qu’il y a certaines choses qu’on ne doit pas savoir… En projection, on m’a fait comprendre à plusieurs reprises que je ne devais pas poser trop de questions. Je pense qu’on vit une expérience humaine caractérisée par certaines limitations. Nous sommes limités par notre biologie interne, notre corps physique, etc. : ce n’est pas simple, mais c’est sans doute très bien comme ça ! L’oubli fait partie de notre expérience sur le plan physique. Peut-être que vouloir en savoir trop, c’est tricher.
Quel est l’impact de ces expériences sur ta vision de la vie ?
Je manque encore de recul pour répondre à cette question. Ces expériences m’ont un peu aidé à cultiver la confiance, ainsi qu’une certaine distance sur les choses, mais cela ne m’a pas transformé radicalement. Quand j’ai lu les livres de Daniel Meurois, je croyais que les voyages astraux me mèneraient à une spiritualité plus grande : une sorte de feu d’artifice, avec la visite de contrées magiques et des rencontres avec des guides. Je pensais que j’aurais accès à des connaissances spirituellement élevées… mais en fait non. Les expériences que j’ai faites ont démystifié cette spiritualité idéalisée. Elles m’ont ramené à quelque chose de beaucoup plus terre à terre : je suis davantage dans le ressenti de ce que je suis. Quand j’expérimente des projections, je ramène des pièces de moi-même, qui m’aident à mieux me sentir et à affiner la perception que j’ai de moi-même dans la sensation de l’instant. Pour moi, l’essentiel est dans le ressenti de l’instant. Quand je vis ces expériences, ce qui est vécu est extrêmement vivant. Mon état d’être est extrêmement intense et c’est le plus important pour moi.
Propos recueillis par Julie E.
Le GEC récolte des témoignages sur les sorties hors du corps (SHC), à des fins de partage et d’objectivation du phénomène. Vous souhaitez témoigner? Remplissez notre formulaire en ligne.
La page Facebook de David : https://www.facebook.com/PorteDuReve
Deux expériences réalisées par David (janvier 2023)
Petit retour d’expérience de rêve lucide accompagné d’une montre connectée.
Depuis quelques jours on m’a prêté une de ces montres à la mode, et par curiosité j’ai pris des mesures nocturnes. Celles de ce matin étaient intéressantes dans la mesure où en début de nuit je suis parti en RL, ce qui est très rare pour moi de cette manière, car ça se passe toujours après un WBTB en fin de nuit, et l’intention d’une projection via la focalisation soutenue sur les images autonomes… Le RL a donc été fait spontanément en première partie de nuit, dans un intervalle de 10mn, de 0H37 à 0H47, avec un endormissement notifié à 23H20.

- Un tracé significatif est présent sur le relevé de la montre connectée : celui-ci montre que le RL c’est produit en zone d’endormissement très profond (le plus profond possible) avec des battements cardiaques de 55 puis au moment du réveil à proprement parlé, au moment où j’ai quitté le RL, et repris subitement conscience dans le lit avec le retour des sensations physiques, il y a eu un pic cardiaque à 95. D’ailleurs au moment de la reprise de conscience sur le plan physique j’ai pu aussi constater que mon cœur battait fort, ainsi que les sensations désagréables de la conscience qui récupère les perceptions physiques. Si je compare avec les précédentes nuits sans RL, le réveil est toujours progressif avec un passage par tous les paliers (sommeil léger-sommeil profond-sommeil léger-REM-réveil ou retour en sommeil léger, puis sommeil profond etc…). Là, il est donc à noter que cette sortie du RL a provoqué une reprise de conscience instantanée dans le corps physique. L’intérêt est bien sûr d’être pleinement lucide au moment où le RL se désagrège pour vivre le phénomène en direct et comparer… Pour le contenu du RL en lui-même, il a malheureusement été en partie totalement effacé par le reste de la nuit (j’ai hésité à me lever directement pour tout noter, j’aurai du, car tout était vif lors de la reprise de conscience), il ne me reste au matin que les grandes lignes et les actes que j’y ai volontairement posés.
Montre connectée suite…Mesure EV+SHC+RL.
J’ai taché de faire une projection « bien propre » pour voir ce qu’on pourrait récupérer comme données. J’ai eu l’opportunité d’y arriver directement cette nuit, car la nuit précédente, j’avais juste fait un RL sans vouloir le provoquer. La suite en détail :
- WBTB 3H33-réveil 5H23
- Le but fixé de la nuit est de provoquer un EV et éventuellement une projection et ainsi récupérer des données pour la montre connectée.
- Travail d’approche immobile sur le dos, exercices de rotation des chakras 1 à 7 puis VELO approximatif. (Je fais ces exercices avec détachement, sans être convaincu que les chakras existent réellement car je n’ai pas vraiment de ressenti à leur sujet, pareil pour le VELO. Cependant cela permet de muscler son attention.)
- Écoute des hallucinations auditives qui a fonctionnée, j’ai commencé à entendre des chiffres qui étaient prononcés, comme « 15 000 » et « 45 km » sans que je ne comprenne du tout leur signification. Mais peu importe, encore une fois, l’intérêt est muscler son attention et de maintenir l’éveil jusqu’à l’endormissement du corps. Quand la stase du corps a été bien avancée, bascule sur le coté et re-focalisation cette fois-ci sur les images autonomes ou les formes lumineuses.
- Assez rapidement j’ai senti l’EV monter, c’était comme toujours très agréable, malgré le son strident dans les oreilles, et la sensation que tout tremble. Puis j’ai ressenti la perception que quelque chose se détache de l’intérieur et qu’on va pouvoir bouger d’une autre manière. Je commence donc à exercer des rotations sur mon axe pour m’extirper et je vais un peu hésiter car à chaque fois, je suis persuadé que je vais réveiller ma femme: je sens les draps nettement bouger, c’est trop réaliste…Donc au départ je freine un peu les mouvements, puis je finis par y aller franco.
- L’EV est toujours à son maximum. Je sens à un certain moment un détachement net (…) Je suis certain d’être maintenant en projection de conscience.

Le relevé montre les phases de décrochement que j’ai notées dessus (je ne sais pas si c’est pertinent ou pas, et si les mesures de la montre sont totalement fiables. Je n’ai pas vraiment les compétences d’analyse de ces données).
Cette fois-ci, aucun sommeil profond durant l’EV puis la SHC puis le RL. On remarque encore la brusque accélération du rythme cardiaque lors du retour physique. On distingue bien la phase d’approche qui est régulière dans les courbes.
J’ai tendance à penser que les phases REM (rapid eye mouvement) correspondent aux moments de perception des hallucinations visuelles ou auditives. Moments dans lesquels je focalise par l’intention sur les images autonomes en faisant le calme en moi, et moment où j’arrête les exercices chakras et VELO.
Je n’ai pas eu l’impression du tout, de perdre conscience, pendant la majorité de la phase d’approche et même si l’appareil inscrit sommeil léger, il n’y a juste qu’à la fin, juste avant de faire la bascule sur le coté (qui permet de se réveiller un peu pour ne pas perdre conscience totalement), que j’ai du très légèrement perdre conscience. Quelques secondes. Là, j’étais totalement en stase. Mais du fait des exercices précédents qui maintiennent l’attention, j’ai pu me rendre compte de la situation et je me suis re-réveillé en me tournant. Ce petit réveil n’est pas non plus présent sur les relevés. Pour finir, il est possible qu’il y ait eu des analyses poussées dans le livre sur Nicolas Fraisse, car je crois qu’il a été suivi par des scientifiques qui ont mesuré vraiment plus précisément et sérieusement. Je vais tacher de me le procurer.

Un avis sur « David : « J’ai la sensation que je glisse hors de mon corps : c’est clair et net » »